Quoi ? De la venue de l’artiste Esther Mahlangu à Angoulême il y a environ 35 ans subsiste encore quelques traces : sa fresque réalisée dans la tradition Ndébélé (Afrique du Sud) à l’école Émile Roux et quelques précieux objets dans les collections du Musée d’Angoulême.
Dans le cadre de l’Opération de Réorganisation Urbaine de la Grand Font, l’école Émile Roux et sa fresque seront détruites en 2026. Alors comment attirer l’attention sur cette œuvre réalisée par une artiste majeure ? Comment en perpétuer la présence après sa démolition en jouant avec les notions artistiques qu’elle porte en elle (composition, couleur, géométrie) mais également des notions d’identité, de force féminine et de transmission ? Aussi, comment nous invite t-elle à repenser la porosité entre les espaces intimes et publics ?
LE DÉROULÉ DU PROJET
En amont du projet, les classes visiteront les collections africaines du Musée et découvriront un pan de la musique sud-africaine lors d’une sieste musicale proposée par Musiques Métisses. Le service Pays d’art et d’histoire initiera les enfants au contexte urbain spécifique de cette fresque. Ensuite les classes entreront dans une phase de projet artistique avec les professeurs de l’école d’art pour réinventer, par la pratique et le sensible, les espaces du quotidien.
Pour qui ? 3 groupes ou classes dont 1 classe de l'école Emile Roux, du primaire au collège